Un zeste de citron et te voila dans ma bouche Douce amertume de ton goût de revenu.. Je me délecte de tes caresses nos ébats amoureux passionnés ont cette fraîcheur mentholée J'ai abusé, Tu m'as renversé mon désir devine tes doigts pénétrant Les glaçons dansent leur valse dans ce verre à moitié plein Me faisant perdre la maîtrise de cette chaleur tressaillante Mon citron aura joui pressé, il baigne dans ton jus Ensemble, nous étions! en toute insouciance....
Explosion de vie dans ces notes de musique qui ne sont qu'une partie de ma vie entre pause et tempête interne une bulle de tendresse est venue me caresser Surprenant réveil mais si doux est-il....
Ce voyage est venu de bien loin d'horizons inconnus de ceux que j'aime appeler cousins, un peu comme si depuis ce temps où nous étions séparés j'avais retrouver une part de cette chaire éloignée
Mais il n'est que le partage authentique qui ravive les émotions enfuies et fait ressurgir le vrai sens des mots Celui que nous n'avions pas besoin de prononcer mais qu'il est si bon de partager...
Ces derniers jours, mes larmes ont fait mon quotidien comme si je n'avais plus de prise sur elles Mais celles qui me lavent ce soir ont la candeur et la substance d'une envie : Témoigner le bonheur d'être en vie pour avoir toucher au précieux.
Un peu comme lorsque l'on joue ensemble, Nos mots ont été la musique de nos êtres. L'échange de substance, une mélodie universelle qui ne tient sa vérité qu'au travers de l'authenticité, Celle de nos âmes... Celle qui relie nos parfums de vie.
Vive la vie, pour ces surprises que l'on ne découvre qu'une fois le coeur ouvert Affluence de positif qui n'est pas juste dûe aux touches d'un clavier Ces choses là ont besoin de tant d'insouciance tel l'amour qu'on laisse naître redécouvrant le frisson de nos premiers émois...
Instants uniques que je me devais d'ancrer de mes mots. J'affectionne la beauté et la grâce, Vous en êtes les joyaux, vos différentes facettes, vos couleurs de vie ont fait l'écho de ma sensibilité.
Envie de vous porter haut et fort mes émotions à fleur de peau, à fleur d'âme, la plus belle qui soit, la plus pure, et porter un espoir...
Celui un jour de pouvoir vous enlacer Non plus que de mes seuls mots...
Je n'ai plus de mots Je n'ai plus de moi Un abandon de mes espérances A pris possession de mon existence
Je suis en berne Un peu comme l'adolescente qui se cherche mais ne sait comment se trouver. J'erre....
Ma solitude est ma seule compagne dont je me fais le quotidien Bien évidemment elle est un choix double tranchant que cette intention qui se pose à moi
Je n'ai d'écran que pour ce monde virtuel échanges constants presque vitaux triste façade pour une blessure vivante celle qui a peur qu'on la méprise une fois de plus
Car au fond, tout résonne creux Je fuis, dès que le réel trop saillant, se fait sentir lâche.. ils pourraient dire Certainement un abri parapluie
Je ne suis plus qu'une ombre mais j'aimerai être celle de son chien "non j'déconne!" Paradoxalement, je connais ma valeur.
Je m'engouffre dans cette bulle que je pensais douce et protectrice Mais cette geôle où je suis ma propre gardienne me fait souffrir tant je me vois à l abandon
Je n'ose plus me présenter L'esclave que je suis de ce corps moribond me fait une condamnée à ce destin senti
Je ne serai plus celle qui osera Celle-ci est perdu, je crois à jamais celle-ci est anéantie tant elle a cru s'offrir Pour n'être plus rien aux yeux de celui qui l'a vu naître
Blessure vive d'une enfant Dont la sécurité affective à été bafouée comment cette fille a pu grandir et affronter ce qui la terrorise depuis toujours.
Lorsqu'on laisse son enfant derrière soi C'est qu'il n'en valait pas la peine d'être Qu'elle autre explication avais-je pour comprendre son départ que celle d'être un monstre qui n'en valait pas la peine.
Elle a grandit seule La solitude a été sa berceuse La culpabilité le moteur de sa déchéance Cette faille à fait vaciller mon âme...
Je suis bloquée, ne sachant pas comment faire de cet état, un changement avancer, oui mais j'ai une trouille qui me tétanise tant, que j'en reste figée!
Je m'en veux de me voir ainsi Cette femme qui n'en avait que peu à faire de ses kilos A régressé, à un stade qu'elle ne côtoyait plus depuis longtemps Je pensais que les choses étaient acquises , il n'en est plus rien.
Tout remettre à plat, tout recommencer Reposer les bases et reconstruire Je ne suis juste plus prête à me laisser... Je ne sais même plus de quoi il s'agit!
Envie de disparaître pour ne plus se voir si ridicule Envie de disparaître pour ne plus tourner en rond J'ai conscience de ce que je renvoie Je n'aime pas la femme qui me fait aujourd'hui
Elle est lamentable j'en conviens Elle pleure son manque de confiance mais il en est bien plus Elle n'est plus que l'ombre de l'ombre qu'elle renvoie
Deux options s'offrent à moi attendre que le temps m'aide à me ressaisir mais je ne suis pas sûre que cela puisse fonctionner l'autre possibilité je ne la vois plus.
Impression de ne plus se reconnaître de voir exploser toute l'image que j'avais de ma personne que je pensais tournée vers l'autre alors que je ne tourne plus qu'autour de moi....
Je suis perdue Je ne veux pas me tromper, ni malgré moi embarquer une douceur dans ma folie J'aimerai dormir, juste dormir pour ne plus ressentir ce néant
Fuir, oublier, m'est impossible Je suis là, j'attends que quelque chose se passe Mais j'ai bien conscience que rien ne passera comme cela Alors que faire pour oser se retrouver et avancer enfin
Pour sortir de mon trou et permettre à un autre de l'explorer Mon estime est à reconsidérer Mais j'en suis encore juste à des kilomètres...
Je m'étale, je vois bien que je ne renvoie qu'une triste image d'une femme déplorable et pathétique personne ne sait ce qu'au fond je ressens m'isoler ne suffit plus Il faut arrêter de communiquer.
Mais cette porte m'est vitale Je ne veux saouler personne L'ennui serait juste insupportable à vivre Mais qu'ai-je d'autre à offrir ces temps-ici...
N'écris pas, Je suis triste et je voudrais m'éteindre, Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas, N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes, Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais. Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais. N'écris pas, Je te crains, j'ai peur de ma mémoire, Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent. Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire, Une chère écriture est un portrait vivant. N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire. Il semble que ta voix les répand sur mon coeur, Que je les vois briller à travers ton sourire, Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur. N'écris pas. N'écris pas, N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes, Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais, Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
D'après le poème de Marceline Desbordes-Valmore
Tu as pris peur, Tes bras se sont refermés Me promettant de ne jamais m'oublier, Mais entre l'envie et la crainte de mal faire Tu refuses jusqu'à mon insolente tentation De partager ce qui faisait ce corps à corps Nos coeurs liés malgré tout. Mais il en fut si bon Peut-être que ton ami t'as murmuré l'oubli Celui qui ennemi s'est faitRivale, je suis devenuede tes absences récurrentes Je n'ai pas la volonté de te convaincre car celle qui te tientn'est autre que ta certitude de mon inaptitude A ne partager que le corps Les illusions sont belles Elles nous enferment et nous mentent. Nos appels respectifs nous malmènent à l'approche de cet été prometteur. Jeu dangereux que de s'accrocherà cet arbre qui m'a vu dénudée, Couchée dans tes bras pudiques. Souvenir tendre et intemporel, aujourd'hui passé. Je me vois me reprocher mon envie de convoler vers ce désir qui m'anime, mais que seule derrière l'écran je n'ose vivre au réel. Je n'en suis plus capable mon idéal s'est enfermé dans des touches d'un clavier. Je serai là ...pour moi peut-être Ton eau à été salvatrice Mais le terrain aride qui se présente à moi, Me plonge dans l'évidencede ton absence, de ton refus, de tes pleurs quand tes mains me côtoient... Ta bouche n'a plus le même goût, car elle ment pour mieux te protéger Tes mains n'ont plus le même impact, car elles auront cette retenue qui ne laisse pas de doute. Ce qui a été n'est plus, ne sera plus Le désir est sublimé par la force de cette envie d'être au plus près de ton âme, de ton coeur... Sans être mien, tu m'as offert bien plus que quelques instants érotiques. Ta tendresse et ta chaleur m'ont faite un temps croire que le bonheur était là La complexité d'une telle réalité est au bout de nos doigts. Au bout d'un souffle, d'une retenue Gardienne d'une faille,que je ne chercherai plus à caresser. Je n'embrasserai plus cette naïveté de me croire libre,comme tu semblais tant l'être. Je me suis trompée! Gâchis émotionnel qui n'est que le témoinde l'incapacité à voir ce que tu sembles être Un homme plus que fragile... Solitaire pour mieux se taire car le langage du corps a trahi celui du coeur.. Protège toi... Protect me... Je ne saurai que te laisser la liberté de traîner ta fissure sur des chemins bien moins bouleversants Mais ne me demande pas de prendre soin de ton besoin d'être aimé... Je ne suis plus celle là Je n'en serai pas apte Tu me l'as souvent répété. Tu as sans doute raison
Douce envie que de t'em-brasser de mes bras Suavement je t'embrasserai de mes lèvres et m'allongerai doucement dans ton ciel Une ouverture Que d'une caresse tu saisirais Te plongeant dans mon désir Comme un voleur de plaisir Je feindrai de ne pas cèder, Pour que ton envie se fasse tension Mais ma résistance serait obsolètetant le désir de voir ton envie me faitvoyager ... Corps à corps qu'un interdit à scellé Celui d'un homme, caressant sa corde sensible... Qu'il était trop tôt de faire vibrer. Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit... Cello
Moi la nuit je repense au soleil Et je rêve de cures de sommeil Tous ces charmes semblent trop pareils Vus de là-haut
Oui, la nuit je passe sous les murailles Et j'entends le vent des Cornouailles Et pourtant je la suis vaille que vaille L'aurais-je dans la peau?
Car la nuit je mange Une fille aux cheveux oranges Qui me dit "T'es beau" Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop Visage pâle et nom d'animal Moi la nuit je repense au soleil Et je vide toutes les bouteilles Je détruis les chambres des hôtels Là-haut, là-haut
Oui la nuit je longe les falaises Je voyage au gré de mes malaises Et je nage dans un champ de fraise L'aurais-je dans la peau..
Car la nuit je mange Une fille aux cheveux oranges Qui me dit "T'es beau" Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop Visage pâle et nom d'animal Moi la nuit je repense au soleil Comme un disque, un disque qui se raye Je m'enfuis par monts, vaux et merveilles Là-haut, là-haut
Puisque tournent sa langue et la mienne Et que tournent ma langue et la sienne Chaque jour d'une longue, d'une longue semaine L'aurais-je dans la peau
Car la nuit je mange Une fille aux cheveux oranges Qui me dit "T'es beau" Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop Visage pâle et nom d'animal
Crois moi toujours quand je te dis que tu es beau....