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The Piano Guys 
Monlight 
inspiré de Beethoven 
Coule les yeux ma belle, 
Coule les yeux. 
Tu ne sais même pas pourquoi 
 
Coule tes larmes, 
Laisse cette ligne humide fondre ton mascara  
Et marquer d'une trace noire  
Ce visage qu'ils trouvent si beau. 
Est-ce pour  
La beauté d'un moment, La force d'une émotion, 
L'intensité impalpable d'une souffrance 
Que ce flot humide i nonde inlassablement ta peau ? 
Pleure,  
Lâche tout  
Laisse jaillir ce torrent  
Libère toi ! 
Ouvre ces vannes,  
Ne retiens rien ! 
Même si tu ne sais pas  
Pourquoi, 
Pour qui, 
Pour toi ? 
Pour lui ? 
Mais quel lui ? 
Pour elle ? 
Elle....  
Oui 
Elle... 
Alors  
Coule les yeux ma belle ! 
Il faut en finir et se laver de cette douleur qui n'en finit plus de te salir le corps. 
Ce corps qui ne supporte plus tes excès,  
Tes retenues, 
Tes pertes, 
Tes absences, 
Tes folies, Ton vide.  
Noie toi dans cette eau purifiante  
Et renaît comme d'un baptême  
Libre et rayonnante  
Pleine de ce bienfait qu'offre la vie. 
Laisse cette part de toi exploser dans ce bonheur 
Sans larmes de mélancolie. 
Sans larmes de manque. 
Sans larmes de douleur.  
Juste pouvoir s'émouvoir de ce qu'il y a de plus authentique, 
La sincérité, 
La spontanéité, 
La musicalité de ces gens qui te sont si proches,  
Ceux qui t aiment, 
Mais aussi ceux que tu ne connais pas. 
Émeus-toi ma belle, 
Ces larmes sont une offrande 
Profites-en.  
Lâche toi. 
Ouvre toi.  
Lave toi.  
Lève toi!  
Et marche... 
Vole!  
Respire, 
Ressent. 
Laisse-toi émouvoir par le bon,  
Et ne regarde plus ces blessures  
Qu'elle t'a laissée en héritage.  
Regarde ce que tu es, 
Ce qui t a fait ! 
Vois cette personne que tu es devenue, 
Grâce à Elle,  
A ses manques, 
A son absence, 
A son abandon, 
A cette déchirure, 
Et vois...  
Tu es juste magnifique ! 
Tu as le droit de vivre chérie, 
Tu as le droit de profiter enfin de cette richesse ma belle. 
Personne n'a posé ces mots pour toi quand elle est partie. 
Tu ne sais d'ailleurs rien  d'un baiser,  
d'une larme,  
d'un mot d'amour,  
d'un geste de tendresse à ton égard. 
Tu n'avais que 6 mois et tu n'as rien compris.  
Rien, sauf ce manque,  ce vide. Petit être en fusion avec sa mère En fusion de larmes... 
Tu as pris comme vérité que tu n'en valais pas la peine, 
La peine de son amour  
La peine de sa raison de vivre  
La peine de ce lien vital pour toi. 
La peine a assassiné ton être  
La peine a volé ton estime 
Et écrasé par son poids toute confiance en toi. 
Tu n'étais qu'un avorton monstrueux dans une vie où ton essentiel ne voulait plus de toi. 
Ta conscience a enfui tout cela. 
Mais ta vie a subi ce que tes yeux de l'inconscience n'ont pu te montrer. 
Alors aujourd'hui, tu sais, 
Tu sais que tu n'y étais pour rien. 
Il suffisait juste de quelques mots d amour...  
Ces mots,  Je veux me les graver sur ma peau avec ces larmes  
inodores, 
incolores, 
invisibles, 
mais bien étalées sur ce visage qui se souviendra de cette réalité!  
Oui, tu en vaux la peine ma jolie ! 
Il y a bien quelque chose de beau sur cette terre pour toi ! 
Et cela se trouve en toi, 
Au plus profond de ton être, 
Laisse le grandir. 
Ouvre toi à cette nouvelle marque de tendresse, 
Celle que tu t'offres à toi même. 
Tu as le droit de t'aimer. 
Personne ne te volera cela,  
Personne n a de pouvoir sur cela, 
Personne, Y compris Elle... 
Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit.  
Cello