samedi 28 décembre 2013

Impasse...






Petit prodige des siens... 
Que cela sonne faux, mais il est chou ce petit avec son grand cello!
cette vidéo me rappelle ma jeunesse,
quand on me demandait de jouer pour les miens de mon piano.
Une chance pour moi, je n'avais pas à penser la justesse de mon instrument
mon piano chantait seul la musique de mes doigts.




Je dois perdre du poids !



Je ne pèse pas mes mots

Rien qu'a écrire cela... c'est lourd!

Pourtant cela ferait un bien fou à ma tête, 

Non qu'elle soit enflée par tant de gras,
Que les chapeaux n'y entrent pas!
Mais mon manque d'estime du moment 
Me conduit à fuir la vie, 
Me pousse à me cacher des autres
J'en deviens presque phobique
A l'idée de rencontrer une nouvelle personne
Ma solitude est une douce cachette
suffisamment grande pour y accueillir
ma souffrance de la vivre, 
et mon angoisse de la perdre
Faut il vraiment faire un choix?

Que j'aimerai être en amour....
Mon coeur n'en serait que plus léger!


Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit

                                                    Cello

vendredi 11 octobre 2013

Dissonance

River Flows in You (Yourima)
Leron Zamir Cello


Vomir ma haine je le peux ici...
Plus que de rage, je pose mon dégoût
Tant tu me fais vomir de déception.
Je te croyais sincère, 
je te pensais comme moi
Naïve dans l'espace relationnel du genre humain.

Mais tellement fourbe tu as été!
Se propulsant victime, 
Se jouant amie
Se revendiquant présente
Je ne vois que d'un coup
ta salope de parole
n'a été que traîtrise.

Comme l'action d'une tronçonneuse, 
tout à été dévasté
Il ne reste rien 
aucun sentiment ne peut plus définir
ce qui en un instant s'est ouvert à mes yeux!
Insidieuse, travaillant jour après jour
posant des actes insignifiants mais 
collés bout à bout, prennent en un instant, tout leur sens!

J'ai offert ma confiance,
mon écoute, ma sincérité,
Mon temps, pour que le bien-être nous berce dans nos quotidiens si rugueux,
Je  me suis faite avoir comme une débutante, 
la pute a été baisé, 
par une autre qui s'est faite payée.
Moi qui fantasme sur cette évidence, je ne songeais pas à une finalité si amère.

L'inconscience à ses limites, 
les excuses aussi.
Plus rien ne peut rattraper ce qui a été perdu
Des restes, les hyènes n'en laissent rien.
Les vautours ne savent que trop guetter la mort
nettoyant toute chance de renouveau.

Mon espoir, que ton pas malveillant te fasse trébucher
Toute mauvaise action trouvera en elle sa sentence. 
La mienne sera mon ignorance, la plus pure qu'il soit.
Et la rigueur d'actes posés de manière la plus détachée qu'il soit.
Mais restera toujours une question sans réponse.... 

Pourquoi?
Moi qui pensais avoir une amie.

Toi qui lis plus qu'il n'est écrit....

                                                     Cello 

samedi 3 août 2013

Mojito...



Ryan Knott
Sail
Cello Cover


Un zeste de citron
et te voila dans ma bouche
Douce amertume de ton goût
de revenu..

Je me délecte de tes caresses
nos ébats amoureux
passionnés
ont cette fraîcheur mentholée

J'ai abusé,
Tu m'as renversé
mon désir devine tes doigts
pénétrant

Les glaçons dansent leur valse
dans ce verre à moitié plein
Me faisant perdre la maîtrise
de cette chaleur tressaillante

Mon citron aura joui
pressé, il baigne dans ton jus
Ensemble, nous étions!
en toute insouciance....




Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...

                                                              Ta douce....

samedi 13 juillet 2013

Câline de bine! Ils sont au yable vert !

Tina Guo
"Better Tomorrow"
une artiste dont l'univers n'est qu'élégance, mélant souvent la danse à son talent, une exquise écoute...


Explosion de vie

dans ces notes de musique
qui ne sont qu'une partie de ma vie
entre pause et tempête interne
une bulle de tendresse est venue me caresser
Surprenant réveil mais si doux est-il....

Ce voyage est venu de bien loin

d'horizons inconnus
de ceux que j'aime appeler cousins, 
un peu comme si depuis ce temps où nous étions séparés
j'avais retrouver une part de cette chaire éloignée

Mais il n'est que le partage authentique

qui ravive les émotions enfuies
et fait  ressurgir le vrai sens des mots
Celui que nous n'avions pas besoin de prononcer
mais qu'il est si bon de partager...

Ces derniers jours, mes larmes ont fait mon quotidien

comme si je n'avais plus de prise sur elles
Mais celles qui me lavent ce soir
ont la candeur et la substance d'une envie :
Témoigner le bonheur d'être en vie
pour avoir toucher au précieux.

Un peu comme lorsque l'on joue ensemble,

Nos mots ont été la musique de nos êtres.
L'échange de substance, une mélodie universelle
qui ne tient sa vérité qu'au travers de l'authenticité,
Celle de nos âmes...
Celle qui relie nos parfums de vie.

Vive la vie,

pour ces surprises que l'on ne découvre qu'une fois le coeur ouvert
Affluence de positif
qui n'est pas juste dûe aux touches d'un clavier
Ces choses là ont besoin de tant d'insouciance
tel l'amour qu'on laisse naître
redécouvrant le frisson de nos premiers émois...

Instants uniques

que je me devais d'ancrer de mes mots.
J'affectionne la beauté et la grâce,
Vous en  êtes les joyaux,
vos différentes facettes,
vos couleurs de vie ont fait l'écho de ma sensibilité.

Envie de vous porter haut et fort

mes émotions à fleur de peau,
à fleur d'âme,
la plus belle qui soit,
la plus pure,
et porter un espoir...

Celui un jour de pouvoir vous enlacer

Non plus que de mes seuls mots...


Pour toi ma belle V, et toi mon doux B... 
vous lirez bien plus qu'il n'est écrit   

Cello

vendredi 12 juillet 2013

une amoureuse des mots, @LaGeisha_

merci @LaGeisha_ pour cette découverte....


Je profite de cet instant de poésie, pour vous présenter une prêtresse de l'âme,
L'univers de Véronique Rheaume est sans conteste une rencontre qui n'a pu qu'interpeller mon amitié. 
Au delà de sa beauté, elle dégage tant de force 
et sa fragilité lui donne cette délicate substance qui fait d'elle une femme qui impose le respect...




J’ai rien à vous dire
J’ai tout à crier
J’ai rien à écrire
Mon silence est ma plume
Distorsion
Je cris en silence
J’écris les murmures
La mélodie se rapproche
Le refrain se répète
Bis
Le refrain se répète

Véronique Rheaume, extrait de son blog













mardi 9 juillet 2013

Enveloppe timbrée....




Luka Sulic ( celliste)
Nocturno opus 19, numéro 4 (1873)
Tchaikovsky


Je n'ai plus de mots

Je n'ai plus de moi
Un abandon de mes espérances
A pris possession de mon existence

Je suis en berne

Un peu comme l'adolescente qui se cherche
mais ne sait comment se trouver.
J'erre....

Ma solitude est ma seule compagne

dont je me fais le quotidien
Bien évidemment elle est un choix
double tranchant que cette intention qui se pose à moi

Je n'ai d'écran que pour ce monde virtuel

échanges constants presque vitaux
triste façade pour une blessure vivante
celle qui a peur qu'on la méprise une fois de plus

Car au fond, tout résonne creux

Je fuis, dès que le réel trop saillant, se fait sentir
lâche.. ils pourraient dire
Certainement un abri parapluie

Je ne suis plus qu'une ombre

mais j'aimerai être celle de son chien
"non j'déconne!"
Paradoxalement, je connais ma valeur.

Je m'engouffre dans cette bulle

que je pensais douce et protectrice
Mais cette geôle où je suis ma propre gardienne
me fait souffrir tant je me vois à l abandon

Je n'ose plus me présenter

L'esclave que je suis
de ce corps moribond
me fait une condamnée à ce destin senti

Je ne serai plus celle qui osera

Celle-ci est perdu, je crois à jamais
celle-ci est anéantie tant elle a cru s'offrir
Pour n'être plus rien aux yeux de celui qui l'a vu naître

Blessure vive d'une enfant

Dont la sécurité affective à été bafouée
comment cette fille a pu grandir et affronter
ce qui la terrorise depuis toujours.

Lorsqu'on laisse son enfant derrière soi

C'est qu'il n'en valait pas la peine d'être
Qu'elle autre explication avais-je pour comprendre son départ
que celle d'être un monstre qui n'en valait pas la peine.

Elle a grandit seule

La solitude a été sa berceuse
La culpabilité le moteur de sa déchéance
Cette faille à fait vaciller mon âme...

Je suis bloquée, ne sachant pas

comment faire de cet état, un changement
avancer, oui mais j'ai une trouille
qui me tétanise tant, que j'en reste figée!

Je m'en veux de me voir ainsi

Cette femme qui n'en avait que peu à faire de ses kilos
A régressé, à un stade qu'elle ne côtoyait plus depuis longtemps
Je pensais que les choses étaient acquises , il n'en est plus rien.

Tout remettre à plat, tout recommencer

Reposer les bases et reconstruire
Je ne suis juste plus prête à me laisser...
Je ne sais même plus de quoi il s'agit!

Envie de disparaître pour ne plus se voir si ridicule

Envie de disparaître pour ne plus tourner en rond
J'ai conscience de ce que je renvoie
Je n'aime pas la femme qui me fait aujourd'hui

Elle est lamentable j'en conviens

Elle pleure son manque de confiance
mais il en est bien plus
Elle n'est plus que l'ombre de l'ombre qu'elle renvoie

Deux options s'offrent à moi

attendre que le temps m'aide à me ressaisir
mais je ne suis pas sûre que cela puisse fonctionner
l'autre possibilité je ne la vois plus.

Impression de ne plus se reconnaître

de voir exploser toute l'image que j'avais de ma personne
que je pensais tournée vers l'autre
alors que je ne tourne plus qu'autour de moi....

Je suis perdue

Je ne veux pas me tromper,
ni malgré moi embarquer une douceur dans ma folie
J'aimerai dormir, juste dormir pour ne plus ressentir ce néant

Fuir, oublier, m'est impossible

Je suis là, j'attends que quelque chose se passe
Mais j'ai bien conscience que rien ne passera comme cela
Alors que faire pour oser se retrouver et avancer enfin

Pour sortir de mon trou

et permettre à un autre de l'explorer
Mon estime est à reconsidérer
Mais j'en suis encore juste à des kilomètres...

Je m'étale, je vois bien que je ne renvoie qu'une triste image

d'une femme déplorable et pathétique
personne ne sait ce qu'au fond je ressens
m'isoler ne suffit plus
Il faut arrêter de communiquer.

Mais cette porte m'est vitale

Je ne veux saouler personne
L'ennui serait juste insupportable à vivre
Mais qu'ai-je d'autre à offrir ces temps-ici...







Raisonnance d'un écho 
errant sur les courbes
d'une ronde perdue
Un silence...


Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit.... 

                                                                  Cello 

jeudi 30 mai 2013

L'ennui

Emilie Simon
Desert

Je ne m'ennuie jamais, mais tout m'ennuie.
Jacques Sterberg


J'ai besoin d'écrire, prendre ce temps pour moi 
Car il invite à se poser au travers de quelques mots inavoués
Je n'ai parallèlement pas envie d'être débordées
Les différentes envies surgissent les unes avec les autres... 

Il est vrai que je me sens seule, peut-être trop, 
car au fond, cette solitude là ne fait pas mal,
Elle annonce des week-ends sans projets.
Elle ennuie, c'est tout.

Qu'aurai-je à faire d'autre que d'accepter 
ceux qui depuis quelques temps me sollicitent 
à hauteur de textos, de messages
pour boire un café... qui finira au lit. 

Bien loin de moi cette idée d'accepter
ces compagnies qui me seront sans saveur
Fut un temps je n'aurai pas hésité,
Accepter des bras pour ne plus se sentir seule!

Je n'ai plus de goût.
Si ce n'est que de rompre ma morosité.
Elle m'englue et m'exclut de ce monde,
qui ne m'est guère propice.

J'espère retrouver l'envie de m'ouvrir
Ces hommes me laissent perplexes, 
Mes papilles seraient elles déjà usées.
Je crois que la magie s'en est allée.

Dans mon esprit, il est certain
que cette solitude ne m'aidera pas
J'ai pourtant retrouvé mes désirs
Mais ceux-ci sont en lien avec mon idéal.

Celui la m'a vampirisée, 
Celui la m'a ouverte à moi
Celui la m'a été si important 
Celui la m'a rendue ma part de féminité...

Je me laisse aller à la nostalgie
Amoureuse de ces instants vivants
Amoureuse et en manque de ce lien puissant
Je n'ai d'autre choix que d'accepter

Pensant me retrouver en un autre
J'ai surfé mon besoin sur l'espace
Parmi les étoiles, un nu à surgit
Fascinant, il m'a subjugué par son talent

Ce n est que fantaisie
La distance ne pouvant rien pour moi
Je me laisse porter par son érotisme
Et suis contrainte à poser une réalité,

Je suis seule... mon amour n'est plus.



Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...

                                                                             Cello




mercredi 29 mai 2013

J'écoute, j'entends


Benjamin Biolay
Les séparés



N'écris pas,
Je suis triste et je voudrais m'éteindre,
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, 
c'est frapper au tombeau.
N'écris pas,
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais.
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas,
Je te crains, j'ai peur de ma mémoire,
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire,
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire.
Il semble que ta voix les répand sur 
mon coeur,
Que je les vois briller à travers ton sourire,
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
N'écris pas.
N'écris pas,
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais,
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.



D'après le poème de Marceline Desbordes-Valmore





Tu as pris peur, 
Tes bras se sont refermés
Me promettant de ne jamais m'oublier,
Mais entre l'envie et la crainte de mal faire
Tu refuses jusqu'à mon insolente tentation
De partager ce qui faisait ce corps à corps
Nos coeurs liés malgré tout.
Mais il en fut si bon
Peut-être que ton ami t'as murmuré l'oubli
Celui qui ennemi s'est faitRivale, 
je suis devenuede tes absences récurrentes
Je n'ai pas la volonté de te convaincre car celle qui te tientn'est autre que ta certitude
de mon inaptitude
A ne partager que le corps
Les illusions sont belles
Elles nous enferment et nous mentent.
Nos appels respectifs nous malmènent
à l'approche de cet été prometteur.
Jeu dangereux que de s'accrocherà cet arbre qui m'a vu dénudée,
Couchée dans tes bras pudiques.
Souvenir tendre et intemporel,
aujourd'hui passé.
Je me vois me reprocher
mon envie de convoler
vers ce désir qui m'anime,
mais que seule derrière l'écran
je n'ose vivre au réel.
Je n'en suis plus capable
mon idéal s'est enfermé
dans des touches d'un clavier.
Je serai là ...pour moi peut-être
Ton eau à été salvatrice
Mais le terrain aride qui se présente à moi,
Me plonge dans l'évidencede ton absence,
de ton refus,
de tes pleurs quand tes mains me côtoient... 
Ta bouche n'a plus le même goût,
car elle ment pour mieux te protéger
Tes mains n'ont plus le même impact,
car elles auront cette retenue qui ne laisse pas de doute.
Ce qui a été n'est plus, ne sera plus
Le désir est sublimé par la force de cette envie
d'être au plus près de ton âme, de ton coeur...
Sans être mien, tu m'as offert bien plus que quelques instants érotiques.
Ta tendresse et ta chaleur m'ont faite un temps croire
que le bonheur était là 
La complexité d'une telle réalité
est au bout de nos doigts.
Au bout d'un souffle,  d'une retenue
Gardienne d'une faille,que je ne chercherai plus à caresser.
Je n'embrasserai plus cette naïveté
de me croire libre,comme tu semblais tant l'être.
Je me suis trompée!
Gâchis émotionnel qui n'est que le témoinde l'incapacité à voir ce que tu sembles être
Un homme plus que fragile...
Solitaire pour mieux se taire
car le langage du corps a trahi celui du coeur..
Protège toi... Protect me... 
Je ne saurai que te laisser la liberté
de traîner ta fissure
sur des chemins bien moins bouleversants
Mais ne me demande pas de prendre soin de ton besoin d'être aimé... 
Je ne suis plus celle là 
Je n'en serai pas apte
Tu me l'as souvent répété.
Tu as sans doute raison



Douce envie que de t'em-brasser de mes bras
Suavement je t'embrasserai de mes lèvres
et m'allongerai doucement dans ton ciel
Une ouverture
Que d'une caresse tu saisirais
Te plongeant dans mon désir
Comme un voleur de plaisir
Je feindrai de ne pas cèder,
Pour que ton envie se fasse tension
Mais ma résistance serait obsolètetant 
le désir de voir ton envie me faitvoyager ...
Corps à corps qu'un interdit à scellé
Celui d'un homme, caressant sa corde sensible...
Qu'il était trop tôt de faire vibrer.

                   
                Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...                                                                          
                                                  
                                                             Cello

La fille aux cheveux oranges


Benjamin Biolay
Night Shop



Moi la nuit je repense au soleil
Et je rêve de cures de sommeil
Tous ces charmes semblent trop pareils
Vus de là-haut

Oui, la nuit je passe sous les murailles
Et j'entends le vent des Cornouailles
Et pourtant je la suis vaille que vaille
L'aurais-je dans la peau?

Car la nuit je mange 
Une fille aux cheveux oranges
Qui me dit "T'es beau"
Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop
Visage pâle et nom d'animal


Moi la nuit je repense au soleil
Et je vide toutes les bouteilles
Je détruis les chambres des hôtels
Là-haut, là-haut

Oui la nuit je longe les falaises
Je voyage au gré de mes malaises
Et je nage dans un champ de fraise
L'aurais-je dans la peau..

Car la nuit je mange 
Une fille aux cheveux oranges
Qui me dit "T'es beau"
Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop
Visage pâle et nom d'animal


Moi la nuit je repense au soleil
Comme un disque, un disque qui se raye
Je m'enfuis par monts, vaux et merveilles
Là-haut, là-haut

Puisque tournent sa langue et la mienne
Et que tournent ma langue et la sienne
Chaque jour d'une longue, d'une longue semaine
L'aurais-je dans la peau

Car la nuit je mange 
Une fille aux cheveux oranges
Qui me dit "T'es beau"
Moi, moi, moi, moi je ne la crois pas trop
Visage pâle et nom d'animal






Crois moi toujours quand je te dis que tu es beau....

                        Cello, la fille aux cheveux oranges.