mercredi 29 mai 2013

J'écoute, j'entends


Benjamin Biolay
Les séparés



N'écris pas,
Je suis triste et je voudrais m'éteindre,
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, 
c'est frapper au tombeau.
N'écris pas,
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais.
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas,
Je te crains, j'ai peur de ma mémoire,
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire,
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire.
Il semble que ta voix les répand sur 
mon coeur,
Que je les vois briller à travers ton sourire,
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
N'écris pas.
N'écris pas,
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais,
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.



D'après le poème de Marceline Desbordes-Valmore





Tu as pris peur, 
Tes bras se sont refermés
Me promettant de ne jamais m'oublier,
Mais entre l'envie et la crainte de mal faire
Tu refuses jusqu'à mon insolente tentation
De partager ce qui faisait ce corps à corps
Nos coeurs liés malgré tout.
Mais il en fut si bon
Peut-être que ton ami t'as murmuré l'oubli
Celui qui ennemi s'est faitRivale, 
je suis devenuede tes absences récurrentes
Je n'ai pas la volonté de te convaincre car celle qui te tientn'est autre que ta certitude
de mon inaptitude
A ne partager que le corps
Les illusions sont belles
Elles nous enferment et nous mentent.
Nos appels respectifs nous malmènent
à l'approche de cet été prometteur.
Jeu dangereux que de s'accrocherà cet arbre qui m'a vu dénudée,
Couchée dans tes bras pudiques.
Souvenir tendre et intemporel,
aujourd'hui passé.
Je me vois me reprocher
mon envie de convoler
vers ce désir qui m'anime,
mais que seule derrière l'écran
je n'ose vivre au réel.
Je n'en suis plus capable
mon idéal s'est enfermé
dans des touches d'un clavier.
Je serai là ...pour moi peut-être
Ton eau à été salvatrice
Mais le terrain aride qui se présente à moi,
Me plonge dans l'évidencede ton absence,
de ton refus,
de tes pleurs quand tes mains me côtoient... 
Ta bouche n'a plus le même goût,
car elle ment pour mieux te protéger
Tes mains n'ont plus le même impact,
car elles auront cette retenue qui ne laisse pas de doute.
Ce qui a été n'est plus, ne sera plus
Le désir est sublimé par la force de cette envie
d'être au plus près de ton âme, de ton coeur...
Sans être mien, tu m'as offert bien plus que quelques instants érotiques.
Ta tendresse et ta chaleur m'ont faite un temps croire
que le bonheur était là 
La complexité d'une telle réalité
est au bout de nos doigts.
Au bout d'un souffle,  d'une retenue
Gardienne d'une faille,que je ne chercherai plus à caresser.
Je n'embrasserai plus cette naïveté
de me croire libre,comme tu semblais tant l'être.
Je me suis trompée!
Gâchis émotionnel qui n'est que le témoinde l'incapacité à voir ce que tu sembles être
Un homme plus que fragile...
Solitaire pour mieux se taire
car le langage du corps a trahi celui du coeur..
Protège toi... Protect me... 
Je ne saurai que te laisser la liberté
de traîner ta fissure
sur des chemins bien moins bouleversants
Mais ne me demande pas de prendre soin de ton besoin d'être aimé... 
Je ne suis plus celle là 
Je n'en serai pas apte
Tu me l'as souvent répété.
Tu as sans doute raison



Douce envie que de t'em-brasser de mes bras
Suavement je t'embrasserai de mes lèvres
et m'allongerai doucement dans ton ciel
Une ouverture
Que d'une caresse tu saisirais
Te plongeant dans mon désir
Comme un voleur de plaisir
Je feindrai de ne pas cèder,
Pour que ton envie se fasse tension
Mais ma résistance serait obsolètetant 
le désir de voir ton envie me faitvoyager ...
Corps à corps qu'un interdit à scellé
Celui d'un homme, caressant sa corde sensible...
Qu'il était trop tôt de faire vibrer.

                   
                Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...                                                                          
                                                  
                                                             Cello

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