dimanche 8 juillet 2012

Orgie d'absence....


Gabriel Fauré
Elegie Opus 24 ( 1845-1924)

Magnifique que l'oeuvre de Fauré, bien mal connue alors que c'est une de nos perles françaises...

"Les œuvres de Fauré se distinguent par la finesse de leur mélodie ainsi que par l’équilibre de leur composition. Le langage harmonique de Gabriel Fauré reste de nos jours étudié dans les conservatoires. C’est un style d’écriture à part entière, présentant de nombreuses idées originales. Si Gabriel Fauré est reconnu pour son génie harmonique, il est en outre considéré comme le maître de la mélodie française."
wikipédia

Belle interprétation, j'en ai écouté quelques unes mais aucune n'a d'égal à celle d'Irena Josifoska... terriblement talentueuse, boulversante de justesse dans la sensibilité musicale de l'oeuvre. Une déesse du violoncelle!






Une nuit de plus s'offre à moi ce soir, la dernière aura été bien courte,
 je le cherchais très certainement.
Le vide qu'il a laissé aura été un gouffre où même la nourriture n'aura su combler ce manque.
Triste constat que de se voir se remplir en vain, car le plaisir n'y est pas,
et le mal être toujours présent... rien n'y fera.
Même écrire n'aura  pas été suffisant pour m'attirer vers autre chose que mon frigo...
Tout y est passé, telle une frénétique hâtive...

Et plus je me remplissais, plus je voyais que cela ne servait à rien
Tant ce manque est sans fond...
Tant cette présence irremplaçable
et comblante....

Fort heureusement j'ai été au travail dans la journée 
fort heureusement mon esprit fut occupé un instant.
Diversion pour que cette absence conjointe ne me prenne plus tant la tête ou l'estomac.
A quoi bon!
Ce fut ma journée bouffe où celle ci joue le rôle de calmant de manière obsolète!

Et je me vois me remplir sans pouvoir m'arrêter,
sans pouvoir poser une maîtrise,
J'ai soif, je mange,
Je panique, je me remplis
Je me sens vide, vide, vide,
Et rien ne peut combler cela....

Et ce soir je me sens pleine, pleine, pleine
de bouffe grasse et engraissante
et je n'ai qu'une envie, celle de gerber tout ce trop plein de nourriture immature
Mais je n'en ferai rien!
Ce qui est fait ce doit d'être accepter, assumer.
Demain peut-être je supporterai mieux ton absence,
et compenserais à l'inverse ce trop plein alimentaire de ces deux derniers jours par une stricte diète.
Tel des vases communiquants


Accepter de se sentir ainsi et vivre l'instant sans tenter de le combler par ce qui me sert de compensateur...
Mais je n'y arrive pas, en tout cas pas encore,
En tout cas pas toute seule.

C'est bien pourtant ce défi qui m'attend
Et je compte bien le relever,
Un jour.


Cello  

Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...

1 commentaire:

Cet espace est là pour toi...qui lis ce qui n'est pas écrit.