vendredi 12 octobre 2012

J'ai perdu mon...


ORPHEE ET EURYDICE
Christoph GLUCK
1767


J'ai perdu mon Eurydice
Rien n'égale mon malheur
Sort cruel! quelle rigueur!
Rien n'egale mon malheur
Je succombe à ma douleur

Eurydice! Eurydice!

Réponds ! Quel supplice !
Réponds-moi

C'est ton époux ,ton époux fidèle

Entends ma voix qui t'appelle
Ma voix qui t'appelle

J'ai perdu mon Eurydice

Rien n'égale mon malheur
Sort cruel! quelle rigueur!
Rien n'égale mon malheur
Je succombe à ma douleur

Eurydice! Eurydice!


Mortel silence! Vaine espérance!

Quelle souffrance!
Quel tourment déchire mon cœur

J'ai perdu mon Eurydice

Rien n'égale mon malheur
Sort cruel! quelle rigueur!
Rien n'égale mon malheur

Sort cruel ! quelle rigueur !

Je succombe à ma douleur
à ma douleur
à ma douleur

Le mythe
La légende d'Orphée, une des plus singulières de la mythologie grecque.
Aède, mythique de Thrace, fils du roi Œagre et de la muse Calliope, il savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés.
Il fut comblé de dons multiples par Apollon, et on raconte qu'il ajouta deux cordes à la traditionnelle lyre à sept cordes que lui donna le dieu, en hommage aux neuf muses, auxquelles appartenait sa mère. Il passe pour être l'inventeur de la cithare.
Héros voyageur, il participa à l'expédition des Argonautes. Il y faisait office de chef de nage c'est-à-dire qu'il donnait par son chant la cadence aux coups de rame des autres héros. Son chant permit également à l'expédition de résister au danger du chant des sirènes dont il parvint à surpasser le pouvoir de séduction. Il se rendit jusqu'en Égypte, puis revint en Grèce. À la fin de son périple, il rentra en Thrace, dans le royaume de son père.
Sa femme, Eurydice fut, lors de leur mariage, mordue au pied par une vipère. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers.
Orphée put, après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en gardait l'entrée, et les terribles Euménides, approcher le dieu Hadès. Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bien-aimée à la condition qu'elle le suive et qu'il ne se retourne ni ne lui parle tant qu'ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants.
Alors qu'Orphée s'apprêtait à sortir des Enfers, il ne put résister à la tentation de contempler sa bien-aimée, et Eurydice disparut définitivement.
Une autre version veut que lors de la remontée des Enfers, Orphée se rassure de la présence d'Eurydice derrière lui en écoutant le bruit de ses pas. Parvenus dans un endroit où règne un silence de mort, Orphée s'inquiète de ne plus rien entendre et craint qu'il ne soit arrivé un grand malheur à Eurydice. Sans plus attendre il décide de se retourner et la voit disparaître aussitôt.

J'ai perdu plus que je ne songe aujourd'hui.
Je gagne ma confiance en ce qui peut être une affirmation de ma personne
Je ne sais comment je vais pouvoir m'en remettre car il n'a pas été  que mon amant,
Mais bien plus que cela/
Il m'a ouvert les portes de mon être, mon désir, et mon intimité
Je sais que maintenant une page se tourne....
Cependant la douleur de perdre son essentiel est un gouffre, un abysse,
Que rien ne peut combler.
Seul le temps fera son oeuvre.
Je fais confiance à ce tic tac et dompte mon toc toc...
Pour le moment je ne suis pas en mesure de maitriser quoi que ce soit.
Si ce n'est mon silence que je veux mortel.
La douleur me possède, le vide est puissant.... la place prise était énorme.
J'ai perdu mon Eurydice....aussi!

Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit

Cello


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