SCHUBERT
Sonate pour piano et violoncelle
Arpeggione, opus 8
allegro moderato (part1)
1899
HAPPY!
Aujourd'hui, ma vie a pris un tournant.
Ça y est!
Enfin!
M'y voilà!
J'ai posé ce rendez vous lundi, et j'ai pu voir mon psy ce matin même!
Waouhhh la chance nouvellement installé, il a pu me recevoir dans la semaine.
J'en sors.
C'est pas un exploit en soi mais bien un changement.
Je l'attendais tant, envie de tout lui dire, mais comment par quel bout commencer!
J'ai été de suite à l'aise.
Il a été comme il fallait!
Excited!!!
J'aime être dans cette impatience de pouvoir parler de moi, et tenter de trouver une approche de ce qui me tourmente tant, dont je ne pourrai jamais me défaire, dont je ne guérirai jamais, mais avec quoi je dois composer et trouver une conciliation.
Concilier:
Du latin conciliare : unir, réunir, rendre bienveillant
1- Accorder ensemble des personnes divisées d’opinion, d’intérêt
2- Relier de manière cohérente des choses qui sont ou semblent être contraires.
Et des choses contraires il y en a chez moi.. je suis un point d'incohérence, une entité faite de dualités extrêmes et opposées.
Tant je me trouve exceptionnelle, belle, fabuleuse, tant l'instant d'après je ne suis plus rien.
Une ombre d'un rien qui tente de ne pas s'effacer mais qui n'arrive qu'à se peindre en se dénigrant plus que tout.
Tant j'aime passer du temps à ressentir le beau le bon le plus doux tant je peux me confronter à la dureté, l'agressivité et la laideur que je peux dégager, ou provoquer chez l'autre.
Je monte et je descends, l'étage du juste milieu n'existe pas.
Je t'aime, je te hais
Extasiée, et désespérée!
Remplie de bonté, de plénitude existentielle et ce vide, vertigineux gouffre sans fond qui me happe et contre lequel je suis impuissante.
J'aimerai trouver une conciliation avec ce moi si divergent....
Je sais que je ne suis pas ce déchet que je m'inflige prodigieusement et cruellement!
Mais quand je me ressens comme tel, rien ne viendra poser son apaisement et me faire revoir sensationnelle!
Oui cela parait prétentieux, mais j'aime ce que je suis...
J'aime ma complexité,
J'aime ce qui fait cette femme si différente car je le pense sincèrement... je suis autre!
Et cela fait encore prétentieux!
Mais tant pis! Je m'en fiche!
Cela fait du bien d'être fière de soi et en phase avec celle qui n'attend que d'avancer et se révéler!
La banalité m'ennuie et me mortifie dans une lassitude sans nom, peur d'être figée!
Concilier ses deux entités pour ne plus souffrir.
Mais cela est certainement une utopie!
Pourquoi alors voir mon psy si ce n'est pas pour cela!
Être moi est douloureux!
Être moi est un enfer, et non pas que pour les autres, mais bien pour moi déjà!
Prétendre à des émotions moins oscillantes est ma recherche.
Mais n'en perdra-t-elle pas de son attrait, son charme et de vie, mon existence alors?
Je suis bien vivante ainsi!
Ressentir ses émotions une force de vie, mais un poids dans l'existence.
Encore cette dualité qui se pose..
Quel est alors finalement le but de ma démarche thérapeutique?
Quel compromis trouver avec ce moi qui au final à peur de perdre le meilleurs!
Car je ne vous l'ai pas dit, il y a une forme d'extase à vivre dans ces extrêmes!
Car quand c'est bon.... c'est l'apothéose!
C'est l'ultime perfection d'un instant de bonheur et de contentement de soi!
Et malgré le revers de la médaille.....
Il n'y aurait pas de sommets si l'antre de la Terre n'existait pas.
Pas de paix sans guerre,
Pas de silence sans bruit
Pas de présence sans absence
Pas de Plein sans Vide.
Je suis ravie de mon échange ce matin....
Un point à poser et travailler sera cette conciliation
L'autre sera le sujet d'un post futur
Cello
Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit!
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